• I LIONI BIANCHI et l’atelier théâtre du BORGU présenteront les 06 et 14 juin prochains, leur spectacle de fin de l’année, une comédie contemporaine écrite par Jean-Pierre MARTINEZ, « LA REPRESENTATION N’EST PAS ANNULEE ».
    - « C’est quoi cette pièce, je n’ai pas bien compris ?
    - La représentation est annulée.
    - La représentation est annulée, tu es sûre ? Mais enfin pourquoi ?
    - La représentation est annulée, c’est le titre de la pièce !
    - Ah, d’accord… Tu parles d’un titre !
    - C’est vrai que ça peut prêter à confusion … »
    Effectivement, cette pièce est une jolie confusion divertissante, du théâtre dans du théâtre, où « rien » a du sens, où « tout » n’est qu’apparence et illusion, où le « en même temps » se fond dans l’air du temps.
    L’intrigue se déroule dans un théâtre au bord de la faillite. La troupe s’apprête à monter sur scène pour son spectacle évoquant les dernières heures de vie de Molière, mais doit-elle jouer malgré les difficultés, ou doit-elle annuler la représentation ?
     
    Pour le savoir RDV le 06 et le 14 juin au LOCU TEATRALE à Ajaccio
    Réservation des places par SMS au 07 84 85 07 05

     

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    Le Duo Agrodolce naît de la rencontre entre Chiara Annunziata au chant et Maël Morin au piano. Avec d'autres musiciens, ils se découvrent en 2021 en Corse, pendant la pandémie. C’est l’occasion pour eux de découvrir divers horizons musicaux et de vivre leurs premières scènes ensemble.Agrodolce, c’est l’âcre et la douceur, la lune et le soleil, le calme et la tempête...

    C’est le mélange d’une saveur caractérisée par la diversité des origines, des énergies et des influences.Leur musique prend sa forme dans la recherche de sonorités traditionnelles napolitaines qui, à travers le mélange de la voix envoutante et passionnée et de la douceur du piano qui l'accompagne, raconte par le chant des fragments de vie passés et les récits d’une autre époque.

    Ils seront heureux de vous retrouver à u Locu Teatrale, samedi 8 juin à 21h, pour vous proposer un voyage dans la culture traditionnelle de l'Italie du Sud avec des chants napolitains, des Stornelli de Rome ou de Toscane.

     

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  • Vendredi 28 / Concert L'ALBA

     

    L'Alba  A Principiu 

     Certains albums font avancer la musique. Ils ouvrent des voies, font émerger tout à coup des terres fertiles sur la mappemonde musicale, qui sans cesse redéfinit la géographie physique. A Principiu est de ceux-là. Si cette propension à l'ouverture est dans l'ADN de L'Alba, groupe corse qui a connu plusieurs vies depuis son apparition sur la scène locale avant de se stabiliser ces dernières années, cette fois le coup de barre est remarquable.
    Le quatuor insulaire, noyau autour duquel gravite quelques musiciens réguliers, est là où on ne l'attend pas. La surprise, d'abord, dès le premier titre. Et encore, au fur et à mesure que les morceaux se suivent. Puis, tout à coup, on comprend. Tout s'éclaire : la Méditerranée n'est pas un espace qui sépare, divise Nord et Sud sur la carte, une frontière ; elle est un espace qui relie, où les identités se rencontrent. En Corse aussi, n'en déplaise aux esprits étriqués, aux pense-petits, auxquels cet album fait un magistral pied de nez musical.
    La magie opère tout au long de ce voyage mi-réel mi-fantasmé, loin des stéréotypes : « De Gibraltar au Bosphore », situe Ghjuvan Francescu Mattei, l'un des chanteurs et guitaristes de la formation ; des studios britanniques de Real World d'où pourrait être sorti So Diventatu au désert des Touaregs pour Guarisce, a-t-on envie de compléter.

    Cette ligne de crête parcourue d'un bout à l'autre de l'album passe bien sûr par l'Île de Beauté, centrale, fondamentale dans la démarche de L'Alba. Paghjella, intitulé ainsi en référence à ce chant traditionnel polyphonique entré au patrimoine immatériel de l'Unesco depuis 2009, rappelle « la base du chant corse ».
    Le respect des codes n'empêche pas de faire évoluer la matière. Les musiciens ont voulu prolonger ce qu'ils avaient déjà entrevu sur l'album précédent, A Parulluccia : l’accordéoniste Régis Gizavo « apportait ce qui manquait, un côté lumineux », explique Eric Ferrari, le bassiste. Tous deux s'étaient liés d'amitié lorsqu'ils jouaient pour I Muvrini.

    La disparition tragique du virtuose malgache en 2017, sur son île d'adoption, a secoué ses acolytes. Impossible, impensable de ne pas évoquer son souvenir sur ce nouveau disque. Alors ils ont convié sur Stragneri de l'internu (« étranger de l'intérieur », en français) le guitariste zimbabwéen Louis Mlhanga avec lequel le natif de Tulear avait beaucoup collaboré.

     

    Plein tarif : 20 € / Tarif réduit (chômeurs / intermittents / - 12 ans / adhérents) : 15 €
    Réservations au 06 77 11 40 23 ou sur Corse Billet

     

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